Je suis arrivé hier à Dubaï pour assister à la Airfinance Journal conference mais à mon grand regret et j’imagine celui de tous les participants, elle a été annulée.

Le #COVID-19 a frappé encore l’économie ! Les potentiels participants comme moi étant déjà sur place se sont rabattus sur des réunions à #Dubaï et #Abu-Dhabi. Mais que faire ? Nous n’avions pas d’alternatives ! Le #Coronavirus ne contamine pas uniquement les personnes physiques. Il se propage plus gravement avec ses effets sur l’économie. Les événements annulés et les déplacements limités ont eu et auront encore des effets considérables sur le milieu des affaires.

Personnellement, je ne peux pas me rendre à mon bureau de Hong Kong. Je ne peux pas respecter mon calendrier de déplacements. Je ne peux pas tenir des réunions prévues depuis longtemps et oh combien importantes pour mon business. Certes ce n’est que mon cas. Mais comme moi, ce sont des dizaines de milliers, des centaines de milliers, voire des millions de gens qui ont été paralysés par le #COVID-19. Mon exemple à petite échelle n’est certes pas significatif mais est surement représentatif.

Un choc pour le business

Voyons cette fois-ci plus grand, plus large et plus significatif ! A grande échelle, on voit que l’économie et la finance mondiale ont commencé à payer largement les séquelles d’une épidémie qui est bien partie pour devenir une pandémie. Le choc dépasse les prévisions. La journée d’hier (lundi 9 mars) était une journée noire pour les Bourses dans le monde entier. Des pays comme l’Italie sont totalement paralysés. Les Bourses ont connu de lourdes chutes. La bourse de Paris a connu sa pire chute depuis 2008 en s’effondrant de 8,39%. Celle de Francfort a enregistré sa plus lourde chute depuis les attentats du 11 septembre 2001 avec une perte de 7,94%. En gros, les grandes places européennes ont plongé d’environ 20% depuis le début 2020.

Hier, lundi 9 mars, les cours du pétrole se sont effondrés d’une manière brutale, perdant 25 % en une seule journée ! C’est le plus grand effondrement depuis la Guerre du Golfe en 1991.

Avec plus de 113.000 personnes contaminées dans le monde dont un peu moins de 4.000 décès, dans 101 pays et territoires, les gouvernements sont désarmés face à la souffrance de l’économie.

Mais avons-nous le choix ? Le seul que nous avons est de rester quand même toujours #optimistes!