Je suis tout sauf un grand adepte du scepticisme gratuit, mais je suis forcé de reconnaître que nous vivons, en ce début de printemps, une situation fort paradoxale. Et pour cause, on assiste à de multiples signaux marquant la baisse rapide des taux d’incidence de la COVID19, ce qui donne des indications très positives quant à la fin de cette pandémie qui avait, jusqu’à un passé très récent, réussi à mettre en standby toute l’économie mondiale sur une période de deux ans. N’empêche qu’avec le virus qui sévit encore aujourd’hui dans de nombreux pays, qui sait si l’émergence de nouvelles souches virulentes ne se traduirait pas par des cycles «stop and go» de confinement?

A un moment où le calendrier de levée des mesures contraignantes invite au relâchement tant attendu (rappelant l’optimisme survenu durant l’été 2020 mais qui n’avait guère duré longtemps), jusqu’à quel point et comment continuer à rester toujours autant sur nos gardes afin que les leçons tirées de cette crise ne soient pas effacées? Et puis, qui nous dit que nous sommes peut-être pas, une nouvelle fois, à un moment clé de l’épidémie et qu’un nouveau variant ne viendrait pas, tel une vague scélérate, changer complètement la donne? Mystère et boule de gomme!

Allez, terminons cet énoncé sur une note positive! Les indicateurs actuels démontrent que nous sortons du stade de “crise” pour entrer dans une phase plus clémente. Le pire est sûrement derrière nous et nous avons fait le plus dur. Maintenant, capitalisons sur cette accalmie pour croire en des lendemains meilleurs et pour relancer notre économie qui en a rudement besoin.